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Willy : Le dernier rempart !

Willy MAEYENS, un grand joueur ? Assurément !
Passionné par son métier mais aussi par plein d'autres choses, ce gardien picard de presque deux mètres, qui a choisi les Ardennes pour donner un nouvel élan à sa carrière en 2013, a bien les pieds sur terre et inconstestablement aussi la tête dans les nuages !
Moment de réel plaisir avec ce jeune homme adorable qui a pris en 2016 une nouvelle envergure.

Juillet 2016

CSSA Forever : Willy, te souviens–tu comment tu es venu au football ?
 
Willy MAEYENS : Oui, par rapport à mon père.
Il a joué au foot pendant très longtemps, comme gardien de but. C’était au niveau régional. Je le suivais à ses matchs le week-end et c’est venu comme cela. Le poste aussi d’ailleurs, ce n’est pas par hasard, c’est aussi grâce à lui. Il jouait dans ma région d’origine, dans mon petit village ROISEL, à côté de PERONNE, en PICARDIE.
CF : Et quel est ton plus ancien souvenir de foot ?
 
WM : Mon plus ancien souvenir, c'est quand je suis tout petit à l'entrainement et qu'on me demande à quel poste je veux jouer. Je devais avoir 4 ou 5 ans et je dis gardien ! J'ai une sacrée mémoire pour cela et je l'ai déjà raconté plein de fois.
CF : Qu’ont pensé tes parents de ton choix de faire du foot ton métier ? A quel moment cela s’est imposé ?
 
WM : Je jouais beaucoup et du coup j'ai fait "sport étude" à PERONNE.
Cela a été un 1er pas car à ce moment là déjà je m'entrainais plusieurs fois par semaine. Cela me changeait du petit club où j'étais.
Et puis, cette année là, j'ai été repéré par AUXERRE pour aller au centre de formation. J'y suis rentré à 14 ans. Je suis allé faire des essais là-bas qui se sont bien passés. Et après quand on m'a dit que c'était ok et que je pouvais venir, là cela m'a fait un petit choc.
J'étais content et en même temps je réalisais que j'allais devoir partir de chez moi et que cela allait être difficile. Mes parents et mes proches me manquaient et le début a vraiment été très dur, je voulais rentrer chez moi.
Mes parents ont tenu bon, en fait c'est surtout mon père car ma mère elle m'aurait bien ramené dans le coffre.
Oui, c'est mon père qui a tenu le coup et je le remercie car cela m'a permis de faire ce que je fais depuis plusieurs années et puis aussi de rencontrer ma femme Lucie qui est Auxerroise.
C'est là que cela a commencé.
De PERONNE à AUXERRE, il y avait 3h et demi de route. Tellement je pleurais au téléphone que je les mettais mal et que quasiment toutes les semaines ils faisaient des aller-retour pour venir me voir les week-end. Cette 1ère année, ils ont fait pas mal de bornes.
" Tellement je pleurais au téléphone
que je les mettais mal ! "
CF :  Et depuis, quel a été ton parcours jusqu'ici ?
 
WM : J'ai commencé dans mon petit village quelques années. Après, je suis parti 2 ans en sport étude. C'est là que cela s'est un peu accéléré vu que j'ai passé des tests pour les équipes régionales, j'ai fait parti de l'équipe PICARDIE. C'est justement lors d'un stage avec l'équipe de PICARDIE qu'un recruteur d'AUXERRE m'a repéré. J'ai été faire un ou deux tests concluants.
Après donc, je suis arrivé là-bas à 14 ans et j'y suis resté jusqu'à 24 ans.
J'y ai fait toute ma formation. J'ai signé PRO 3 ans, j'ai été prêté 1 an à BESANCON et après je suis revenu 1 an à AUXERRE.
Donc au total, j'ai fait 4 ans PRO à AUXERRE avant d'arriver à SEDAN.
"C'est lors d'un stage avec l'équipe de PICARDIE qu'un recruteur d'AUXERRE
m'a repéré."
CF :  Si tu n’avais pas été footballeur, qu’aurais tu fais ? Et même si tu as encore de longues saisons devant toi, te poses-tu la question de ce que feras après le foot ?
 
WM : Déjà, pendant que j'étais dans le foot, j'ai gardé mes études en tête. J'ai eu le BAC même si je me projetais sur le foot.
Après, ce qui m'aurait plu, c'était du coté sportif, pompier ou dans le social. C'est sûrement vers ça que j'irai après ma carrière.
CF : Comment as-tu été approché par le CSSA qui était alors en pleine reconstruction après le dépôt de bilan ?
 
CL : A ce moment là, j'étais en fin de contrat avec AUXERRE qui ne m'avait pas renouvelé.
J'étais donc au chômage et j'avais été faire le stage UNFP.
Et puis j'étais en vacances chez mes parents et je reçois un coup de téléphone de Jean-Claude MEDOT. Il me propose de venir faire un essai.
C'était les grands débuts, il n'y avait que des essais, on était tous là. On est reparti direct sur AUXERRE puisque je n'avais pas d'affaires, pour repartir tout de suite à SEDAN.
En fait, c'est Damien DUFOUR que j'ai connu à AUXERRE qui en avait parlé à Jean-Claude MEDOT car il recherchait un gardien. Damien  avait aussi été au stage UNFP et du coup il a parlé de moi. C'est un peu grâce à lui que j'ai reçu ce coup de fil.
" C''est grâce à Damien Dufour que j'ai reçu
ce coup de fil "
CF :  Connaissais-tu le CSSA avant ? Qu’en pensais-tu ? Quelles images avais-tu ?
 
CL : Forcément, pour moi, c'était les coupes !
Les épopées du CSSA.
Après, c'était aussi les Sangliers, l'emblème du club.
Et puis j'ai joué plusieurs fois aussi contre SEDAN chez les jeunes, quand j'étais en 18 ans nationaux je crois  avec AUXERRE. On était dans le même championnat. Donc, j'étais déjà venu à SEDAN sur le centre. On avait joué sur le synthétique et j'avais le souvenir des lions en pierre de MONTVILLERS.
Quand je suis revenu là, cela m'a fait tilt de suite.
Ce sont mes premiers souvenirs. Après, quand je suis arrivé, on m'a expliqué le projet que j'ai trouvé très très bon à tous les points de vu, que ce soit au niveau financier aussi, je m'y retrouvais bien et je n'ai vraiment pas hésité à venir ici.
" On m'a expliqué le projet que j'ai trouvé très très bon à tous les points de vu "
CF : Tu fais partis désormais des plus anciens joueurs en activité du club.
Quel regard portes-tu sur les 3 dernières années ?
 
WM : Ce sont des bons souvenirs, au niveau de la cohésion du groupe aussi, on était un groupe vraiment très soudé et encore plus en CFA2.
On partait vraiment sans préparation. Deux semaines après les essais on commençait notre championnat, la 1ère journée avait même été décalée contre le PARIS FC, heureusement d'ailleurs sinon cela aurait été encore plus compliqué.
C'est vrai que cela nous a permis d'avoir un groupe très soudé à tous points de vu. Et c'est vrai que c'est comme cela qu'on se fait aussi des amis dans ce genre de moment.
CF : Quels sont ceux que tu trouvais les plus forts en foot et pourquoi ?
 
WM : Alors forcément c'est personnel et c'est mon ami, mais je pense que je ne suis pas le seul à le penser, c'est Jean-Jacques ROCCHI ! C'est un bagarreur. Il ne lâche rien sur le terrain et il l'a montré sur les 3 années où il était là.
 
Après, il y a aussi Alex VARDIN que j'ai beaucoup apprécié. Pareil, il ne lâche rien et j'ai trouvé que c'était un des plus réguliers aussi sur ses 3 saisons.
Il y avait aussi Romain ARMAND qui mettait beaucoup de buts, Mehdi GUEZZOUI et Kévin (GOBA) qui a aussi marqué beaucoup de buts. C'est quand même difficile d'en sortir du lot !
 
CF : Vous vous fréquentiez aussi en dehors ?
 
WM : Oui, c'est vrai qu'on était quand même un bon petit groupe. Après, je fréquentais plus Jean-Jacques ROCCHI, on a sympathisé, même avec sa femme. On est assez proche. Avec Benoit LEROY, Vincent DURAND, c'est vrai qu'on avait ce petit groupe et qu'on aimait bien se retrouver, avec plaisir. Baptiste ANZIANI aussi, sans oublier Damien (DUFOUR) non plus !
CF : Quels sont tes principaux centres d’intérêts en dehors du foot ?
Pratiques-tu d’autres sports ?
Quels sont tes loisirs ?
Tes passions ?
 
WM : Mes passions en dehors du foot sont :
- la pêche, j'y vais dès que je peux, j'adore ça, ça détend pas mal...
- la musique, surtout le rock. Mon père adore les Beatles et mon beau père m'a mis dedans en me faisant écouter des groupes mythiques grace auxquels il parfait mon éducation musicale et depuis j'essaie de me faire une belle discothèque...
- et enfin le cinéma ...
" La pêche j'adore ! Cela détend. J'y vais dés que je peux. "
CF : Revenons au foot et à ton jeu : quels sont tes points forts et les points que tu souhaites encore améliorer ?
 
WM : Je dirais le gabarit, par rapport à la place que j'occupe dans le but, cela je ne le travaille pas, forcément (rires !)
 
CF : Pour les lucarnes, c'est pratique !
WM : Oui, voilà ! J'ai moins d'effort à faire (rires). C'est vrai que j'occupe pas mal d'espace dans le but. Après, j'essaie d'inspirer pas mal de confiance à mes défenseurs, à mes joueurs, de na pas trop montrer que je suis trop énervé, ou trop excité pour leur rajouter une pression supplémentaire sachant que le gars lui même il est peut-être déjà comme çà. Il y a aussi les prises de balles.

Pour les points à améliorer, il y a le jeu au pied et le commandement.

Je dois être plus précis dans mon commandement.

CF : les dégagements, tu as "vachement" progressé !
WM : Oui, c'est gentil, merci pour la pointe d'ironie. De toute manière, je sais très bien que c'est LE GROS POINT à améliorer. (rires !)
 
CF : Sans plaisanter, tu as réellement progressé, cela se voit. Bon ok, on ne dit pas que tu es au taquet, mais cela se voit...
WM : De toutes façons, je ne me prends pas trop la tête, quand je dégage, je dégage. Je ne tente pas trop des trucs improbables sauf des petits crochets, de temps en temps vraiment si je suis en confiance.    
" Le dégagement : je sais très bien que c'est LE GROS POINT à améliorer. "
CF : As-tu conscience d’avoir sensiblement progressé sur les 3 dernières années et en particulier d’avoir vraiment passé un cap l’année dernière quand tu es redevenu titulaire suite à un fait de jeu, celui qu'on a qualifié de la « boulette » de N’DIAYE, puisque que tu as pris les commandes et que tu les as gardées jusqu'au bout ?
 
WM : Oui, forcément ! C'est vrai qu'au début c'était pas facile, pas facile à accepter mais cela fait partie du foot. Mais, j'ai cet état d'esprit à ne pas baisser la tête et à lâcher le morceau. J'ai continué aux entrainements comme je faisais depuis le début et puis voilà c'est venu alors j'ai saisi l'opportunité. Et puis, ma fois, cela s'est bien passé et maintenant je touche du bois. Ceci dit, ce sera un cap à confirmer. C'est important de surtout savoir confirmer, de remonter ses manches saison après saison, match après match !
CF : un joueur de champ qui fait une boulette c'est souvent sans conséquence, un gardien cela se voit de suite ...
 
WM : oui, c'est ça. Gardien, c'est un poste assez particulier. Il faut être costaud mentalement, c'est vrai. Une boulette cela se voit tout de suite et tout le monde nous tombe dessus. Même avec un gros mental, on peut toujours faire une boulette.
 
CF : c'est vrai qu'on peut sortir le bêtisier et qu'il y a dedans de très grands gardiens ...
 
WM : oui, le tout c'est de savoir réagir après, même si ce n'est pas forcément facile.
CF : Comment cela se passe « humainement » un moment comme cela entre hommes (ta titularisation au dépend de N'DIAYE) ?
WM : Avec Cheick, ça c'est très bien passé, il a continué à bosser dur, la concurrence était toujours là... Après on savait tous les deux que ça faisait parti du foot ...
CF :  Tu as 27 ans, c’est encore très jeune pour un gardien, c’est quoi ton ambition ?
 
WM : D'abord et surtout c'est de continuer à prendre du plaisir. Ma période à AUXERRE, même si j'étais plus jeune aussi, j'étais trop stressé, trop à vouloir bien faire les choses. Cela me "bouffait" de l'énergie et souvent, à trop chercher à vouloir bien faire, on joue souvent moins bien. C'est vrai que depuis que je suis arrivé ici, cela m'a fait du bien par rapport à ça parce que cela m'a fait progressé en maturité. Désormais, je prends les matchs différemment. Je me mets moins de pression. Je les gère différemment. Il y a aussi l'arrivée de la petite, ma fille, je pense qu'inconsciemment cela met un peu plus de plomb peut-être. Elle a 2 ans maintenant la "Petite Ardennaise". 
 
CF :  il y en a eu beaucoup des "Petites et Petits Ardennais". L'air d'ici est propice...
 
WM : Oui, il y en a eu au moins 4 !
" Mon ambition ... d'abord
prendre du plaisir ! "
CF : On va revenir un peu sur l'année dernière, comment as-tu vécu l’annonce et l’arrivée de Roger LEMERRE ?
A l'extérieur, on se disait, c'est quand même une sacrée figure, on se disait pour les joueurs, cela doit être quelque-chose...
 
WM :C'est sur !
Alors, au début, on entendait des bruits en particulier sur les réseaux sociaux. Quand cela s'est confirmé, c'est vrai qu'on s'est dit : "Quand même !" C'est un grand nom du football. On était très content de l'arrivée  de Roger LEMERRE.

Cela a changé un peu au niveau des entrainements, sa vision des entrainements : tout le monde était au taquet et content de pouvoir travailler avec un Monsieur comme lui ! Je suis très content d'avoir pu le côtoyer !

L'arrivée de Roger LEMERRE, on s'est dit  "Quand même !"
CF : Qu’as-tu pensé de son coaching ? Que garderas-tu de lui ?
 
WM : Déjà, il donnait beaucoup de voix ! Beaucoup d'énergie aussi.
On voyait qu'il prenait son métier très à cœur. Il était vraiment "rincé" après les matchs.
Dans le bus du retour, il dormait. C'est vrai que même s'il y avait son âge qui était là, cela a quand même dû bien le fatiguer. C'est prenant une saison de football. Sur le banc, c'est encore plus stressant !
CF : Toujours sur la saison dernière, même si les présidents disaient que l’objectif était le maintien on sait parfaitement qu’ils visaient la montée. Que penses-tu qu’il ait manqué ?
WM : Je pense que ce sont les matchs couperets. Si on les avait gagnés, on aurait pu basculer dans la 1ère partie du tableau. Et ceux-là, on a eu du mal à les gérer. Je pense au match d'ORLEANS ou celui de STRASBOURG. On aurait pu s'installer dans les 5 premières places. Ces matchs là, on n'a pas su les gérer, on s'y est mal pris, soit un peu trop de pression, des matchs à enjeux qu'on n'a pas su bien gérer. On a aussi eu du mal à démarrer la saison et à se mettre à marquer des buts. Cela aussi a empêché quelques victoires, voire quelques matchs nuls. Il y a eu beaucoup de matchs où l'on aurait pu gratter 1 point voire 3 points dans le jeu et qu'au final on craque sur les fins de matchs ou sur des moments d'absence. On se prenait un but alors qu'on avait l'impression de tenir le match. Ce sont tous ces petits détails là qui nous auraient permis de faire autre chose. Mais voilà, c'est plus facile à analyser à la fin. On a atteint notre 1er objectif qui était le maintien. Après, annoncer qu'on jouait la montée, comme ça, à notre 1ère saison, je pense que c'était compliqué quand même. Ils nous l'ont dit quand on avait des matchs à enjeu, qu'on n'a pas su bien négocier. On savait de toutes façons, même nous, qu'il fallait aller chercher un maximum de points. On est compétiteur. On voulait finir le plus haut possible.  
CF :  Sur l'intersaison maintenant, avec des départs annoncés et les tergiversations autour de l’engagement du prince et le passage devant la DNCG, comment as-tu vécu cela ?
 
WM : Nous, on est parti en vacances en CORSE, 2 semaines début juin. Déjà, cela nous a fait du bien pour ne pas trop penser à tout ce qui se passait. On était vraiment dépaysé. On était ailleurs et on ne pensait pas qu'à ça. Mais, une fois revenu, oui, c'était une intersaison un peu stressante parce qu'on ne savait pas trop où est-ce que cela allait.  Le plus stressant, c'est qu'on ne savait rien en fait et qu'on voyait ce qu'il y a avait sur internet, il y avait tout et n'importe quoi. Il y avait de quoi cogiter et de se prendre un peu la tête. Du coup, on a attendu et puis les nouvelles sont venues, un peu tardivement mais cela s'est fait naturellement après la décision de la DNCG.
CF : Il y a eu un grand turn-over. Seulement 7 joueurs de l’année dernière ont rempilé. Jérémy JACQUET, Johan WAECHTER, Benoit LEROY, Clément SIMOTHE, Habil HAMDI, Kévin GOBA et toi bien sûr. Comment t’expliques-tu ça et qu’en penses-tu ? (GOBA a annoncé son départ depuis).
WM : D'abord j'ai perdu un paquet de copains et je pense d'abord à JJ (ROCCHI) qui était vraiment déçu de partir. Il aurait vraiment aimé faire le maximum pour pouvoir rester mais voilà les propositions étaient là et il a dû faire un choix. On peut comprendre même si c'est pour partir à DUNKERQUE (Rires!). Sans rire, ils ont fait un bon petit recrutement à ce qu'il m'en dit. C'est vrai que c'est un peu triste d'un coté de voir partir tout ceux avec qui j'ai commencé l'aventure à SEDAN même si on restera toujours lié par cet épisode-là. D'un autre côté, cela fait parti du football !
CF : Alors, la nouvelle saison, on y arrive même si elle n'est pas encore commencée, connaissais-tu le nouveau coach Colbert MARLOT ?
WM : Non, je ne le connaissais pas. Je suis agréablement surpris. Cela a l'air d'être un homme sain. Un gars qui dit ce qu'il pense et qui a l'air de vouloir protéger ses joueurs. Franchement, sur la semaine ou les 10 jours qu'on vient de faire, je trouve cela bien. C'est un formateur, c'est un gars du nord alors c'est un "cousin".
CF : c'est un LENSOIS, il ne peut pas être mauvais ...
 
WM : oui, voilà ! Agréablement surpris, vraiment ! Je pense qu'on va pouvoir bien travailler ensemble. Sur les séances qu'il met en place, pour le moment, c'est intéressant.  
CF : Quel est son message actuellement ?
WM : Et bien, c'est d'aller chercher le porteur de balle, de défendre en avançant. Il insiste beaucoup là-dessus aux entrainements, dès la perte de balle d'aller tout de suite essayer de récupérer le ballon, mais tous ensemble. Il précise de ne pas y aller comme des fous et de se faire passer sur des balles longues, mais c'est vraiment cela, de défendre en avançant et d'aller récupérer le ballon le plus haut possible et le plus rapidement possible dès la perte.
Défendre
en avançant !
CF :  Les joueurs maintenant, connaissais-tu certains des nouveaux arrivants ?
 
WM : J'en connaissais certains de nom sans les connaître personnellement. C'est aussi une découverte. J'avais entendu parlé de Jean AMBROSE (NDLR : il est parti depuis ) par rapport à son petit frère que j'ai côtoyé lors de ma dernière année à AUXERRE.
 
CF :  Comment se passe les premiers contacts avec eux ?
 
WM : Pour l'instant, cela se passe très bien. Cela ne fait que 10 jours. C'est dans le dur comme on dit, qu'on verra vraiment une équipe ! En préparation, à l'entrainement, cela se passe bien.
CF : Vu de l’extérieur, le recrutement semble ambitieux (les présidents ont d’ailleurs déclaré vouloir privilégier la qualité à la quantité, ce qui est aussi flatteur pour les 7 « survivants » dont tu fais partie), qu’en penses-tu vu de l’intérieur ?
WM : Ma 1ère impression, c'est aussi cela. Sur le papier, c'est vraiment intéressant. Après, comme je le disais juste avant, il faudra le prouver sur le terrain. La vérité cela reste les matchs, aller chercher les victoires. Tout se passera là.
CF : Les objectifs de la saison ont-ils été annoncés en interne ?
WM : Clairement, non. Après, comme tout le monde, nous aussi on aimerait bien faire remonter le club le plus rapidement possible. Continuer sur cette lancée, d'une ce serait très beau pour le club et de deux, pour nous personnellement ce serait mieux de faire monter un club plutôt que de le faire descendre. On est tous dans cet état d'esprit là et on a tous à y gagner en faisant le maximum pour le club.
CF : En externe, on n’imagine rien d’autre que la montée avec 2019 en ligne de mire …
WM : Le président Gilles DUBOIS nous en avait parlé dès le début de la reprise en CFA2, il a annoncé que 2019 devrait nous faire retrouver le statut pro. On est toujours dans les temps déjà et j'espère qu'on y arrivera et que j'en ferai partie !
" 2019, on est toujours dans les temps ... "
CF : Maintenant et à moins qu'il y ait une surprise administrative, les équipes sont connues alors, selon toi, qui sont les favoris de ce championnat et pourquoi ?
WM : Déjà, j'ai vu qu'EVIAN avait été rétrogradé. Après, forcement, celles qui descendent de Ligue 2 seront dans les favoris et qui par intérêt voudront remonter le plus rapidement possible (CRETEIL et PARIS FC).  Il y aura aussi CHATEAUROUX. L'année dernière, ils avaient mal démarré et ils ont très bien terminé, il ne leur a pas manqué grand chose. Et bien sur, j'espère que nous jouerons les troubles fêtes aussi sans prétention mais j'espère qu'on arrivera à faire quelque-chose cette saison.
"Sans prétention, mais j'espère qu'on arrivera à faire quelque-chose !"
CF : Le site CSSA FOREVER, l’as-tu parcouru ? Ton impression ? As-tu des conseils à nous donner ?
 
WM : Oui, j'y suis allé. Alors, déjà, je trouve que c'est pas mal de faire ce genre d'interview avec plusieurs personnes du club, que ce soit des supporters ou des fidèles comme Claude (LAMBERT) aussi qui prend pas mal de photos et qui espère pouvoir ouvrir un jour un musée. J'aime vraiment bien cette partie là, où l'on découvre l'histoire personnelle de chacun.

Pour les conseils, je ne suis pas très qualifié pour les sites internet.

CF : Pour finir, as-tu un message à passer aux supporters ?
WM : Le message ? C'est juste de continuer comme ils font depuis le début.
Quand je suis arrivé, au premier match à domicile contre REIMS c'est vrai que c'était particulier à ce match là de voir autant de monde qui nous suit d'ailleurs depuis maintenant 3 ans. Je tiens aussi vraiment à les remercier de ce qu'ils font, que ce soit à domicile ou à l'extérieur.
C'est vrai aussi que depuis le national, c'est très compliqué pour les matchs à l'extérieur qui sont le vendredi soir, difficile de se déplacer.
En CFA et CFA2, c'était incroyable le monde qu'il y avait à chaque fois. Même les joueurs en face, ils se demandaient quoi quand on voyait arriver tout le monde et que cela chantait pendant tout le match !
On sait qu'ils nous apportent des points sur l'ensemble d'une saison. Ils nous apportent ce petit supplément pour ne rien lâcher.
"Le message aux supporters ?
C'est juste de continuer comme
ils font depuis le début !"
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