Est-ce le réveil si longtemps attendu ou un simple feu de paille ?

Est-il trop tard ou cette mini série redonne-t-elle de sérieux espoirs ?

Seul l'avenir le confirmera mais CSSA FOREVER vous livrent quelques éléments de réponses ...

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Le niveau des joueurs est sensiblement plus élevé.

Les présidents ont changé beaucoup de choses par rapport au début de saison, qu’ils s’agissent des joueurs ou du coach, sans manquer de respect à quiconque, force est de constater, que le niveau intrinsèque de l’équipe est monté d’un cran. Plus d’expérience, plus de physique et surtout des joueurs pour la plupart prêts à jouer, sans qu’il soit besoin de faire un gros travail de remise en forme, ce qui était le cas de trop de joueurs en début de saison. L'apport de BELHADJ, par sa technique d'abord, par son expérience ensuite et par son leadership enfin, a donné un souffle supplémentaire.

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Le travail de cohésion et de mise en place du jeu de USAÏ commence à payer.

C’est évident, mais on a tous eu tendance à vouloir l’oublier, il ne suffit pas de mettre de bons joueurs ensembles pour que le jeu s’installe instantanément. Il y a des principes à partager, des stratégies à faire adopter et des tactiques à assimiler. Pour que tout ceci devienne des automatismes, toute équipe a besoin de temps. Les joueurs ont besoin de mieux se connaitre pour bien se trouver sur le terrain. Dans le cas du CSSA, une nouvelle saison a démarré en janvier, après l’arrivée des derniers renforts fin décembre. Pas simple, sans match de préparation, de rentrer dans le grand bain, qui plus est en mauvais posture au niveau du classement. USAÏ a beaucoup bossé pour compenser le manque de temps. On constate sur le terrain, même s’il y a encore beaucoup de points à améliorer qu’un véritable jeu d’équipe se met en place.

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L’équipe est enfin quasiment au complet.

USAÏ n’a pas été vernis de ce côté là non plus. Obligé de composer avec blessures ou suspensions, il a parfois été difficile au nouveau coach de composer son équipe idéale. Que ce soit HAMDI, surement un des meilleurs techniciens de cette équipe, longtemps indisponible,  que ce soit BORGNIET, essentiel au milieu qui a écopé d’une inédite sanction de 4 matchs pour un excès d’engagement, que ce soit KONE arrivé un peu juste physiquement, ils ont indéniablement manqué à l’équipe. L’infirmerie se vide peu à peu et le coach dispose pour la première fois de la quasi-totalité de ses pièces maitresses et cela se ressent dans le jeu et … dans les résultats ! Seul le jeune REIHLE a fait une croix sur cette fin de saison, ligaments croisés...

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Alors, est-ce que cela peut passer ?

Si les planètes restent alignées comme c’est le cas ces dernières semaines, si la confiance amenée par les derniers résultats demeure,si les joueurs restent mobilisés jusqu’au dernier match, et enfin, si les Sangliers vont chercher ce petit brun de réussite qui les a parfois fuit cette saison, alors oui, c’est possible ! CSSA FOREVER en tous cas y croit dur comme fer !

L’exploit du maintien sur une demi-saison, avec un tel retard est probablement aussi difficile qu’une accession jouée sur une saison pleine. Mais, si le CSSA se sauve, il sera en départ lancé pour la saison prochaine. N’est-ce pas là-dedans qu’il faut puiser la plus grande motivation, celle qui doit pousser l’intégralité des acteurs à se surpasser ? Probablement !