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La Coupe de France pour se libérer ?

Aux tréfonds du championnat, en manque de réussite et en pleine période de doute, le CSSA amoindri aussi en effectif, a besoin d'une parenthèse (enchantée ?) pour souffler un peu, vider les têtes et commencer à reprendre confiance. Il faudra bien ... pour s'en sortir.

Rien de tel donc, qu'un match de coupe contre une équipe amateur pour essayer de retrouver un minimum de jeu. Mais, ne nous trompons pas, s'ils sont toujours faciles sur le papier, ce genre de matchs peut souvent se transformer en matchs piège par excellence, surtout quand le "gros" prend le "petit" de haut.

Ce samedi 8 octobre, c'est donc un sanglier blessé qui s'en va dans l'Aube rencontrer les "Municipaux de Troyes" pour lesquels rencontrer le CSSA est un match de gala.

Colbert MARLOT privé de nombre de titulaires, blessés (HAMDI, CHADILI, DIOP, NEYOU et PLUMAIN), suspendu (KONONGO) ou appelés en sélections nationales (KABORE, WAECHTER) doit composer et fait appel pour l'occasion à la réserve (LEGER, NOHAND et SAADOUI).

Le discours avait du porter sur le respect et le plaisir. Les Verts et Rouges, sur ce match, ont respecté l'esprit à la lettre.

8 buts en termes de respect, c'est effectivement respectueux pour des adversaires valeureux mais qui, en Promotion de Ligue, n'auront que peu de regrets, si ce n'est celui d'avoir pu ouvrir le score sur un bel engagement physique en début de partie.

BOURABIA, IHOU, LEROY, SAADOUI qui trouve ses marques venant du footsal où il brillait, SANGARE et SIMOTHE ont engrangé de la confiance en marquant. Le jeune MOUFI si méritant en championnat s'offre même le doublé, mérité !

Cette large victoire pourrait surement sembler anecdotique, c'est vrai ! Mais, dans le contexte actuel de SEDAN, MARLOT a besoin de tels matchs pour soigner les têtes et commencer à réparer une confiance bien entamée. Le prochain match de championnat contre PAU, à la peine également, nous éclairera ...

En tous cas, il fallait le faire et l'équipe l'a bien fait ! Allez SEDAN pour la relance !

09/10/2016

Les terribles statistiques de ce début de saison !

Nous nous interdisions de mettre à jour la rubriques "Statistiques" avant la 10ème journée. Peu d'intérêt effectivement à le faire tant qu'un nombre représentatif de matchs n'avait pas été joué.

A l'issue de la 10ème journée, on peut admettre que les chiffres veulent dire quelque-chose.

Pour le CSSA, les chiffres parlent et si l'on pouvait imaginer, vue la situation au classement, que ce serait mauvais, on peut même dire que les statistiques sont désastreuses.

En effet, sur 18 équipes engagées dans ce championnat, le CSSA est la 17ème attaque mais aussi la 17ème plus mauvaise défense. 

Pour se sauver et espérer remonter au classement, les joueurs devront incurver ces tendances au plus vite...

16/10/2016

Réunion de crise avec les supporters : on se dit tout et puis on va au charbon ?

La colère grondait, les noms d'oiseaux commençaient à voler sous couvert de forum et autres lieux d'anonymat sur internet, les tribunes se vidaient et surtout l'équipe s'engluait à la plus mauvaise place du classement. C'est ce moment que le CSSA a choisi pour organiser (enfin) une réunion sous la houlette de Pierre SAGE, le tout nouveau "Manager Club chargé du projet CSSA".

Si le but officiellement annoncé était de combler le déficit d'explications qui, dans les circonstances actuelles, alimentait par défaut toutes les rumeurs et rancoeurs, le but ultime, et reconnaissons que c'est assez malin, était d'utiliser l'énergie des supporters pour aider à l'électrochoc susceptible de provoquer ce déclic salvateur tant attendu de la part des joueurs.

En effet, le "processus" de la réunion, prévoyait une 1ère phase "intime" avec le staff et les dirigeants et une seconde phase avec la présence de tous les joueurs, prévenus qu'à SEDAN, on pouvait tout s'entendre dire si au-delà des résultats, la manière n'était pas là non plus !

CSSA FOREVER a pu participer et voici notre retour, qui comme d'habitude, n'est que notre perception, même si la plus factuelle possible !

Marc DUBOIS s'est d'abord livré à une longue mais nécessaire phase d'explications.

D'entrée, il a affiché la volonté d'assumer collectivement : "La situation actuelle qui m'insupporte et qui nous insupporte tous autant, c'est de la faute des joueurs, c'est de la faute du staff, c'est de la faute du directeur sportif Pierre M'BAPPE, c'est de la faute des Présidents. C'est une responsabilité collective, qu'on assume totalement. On a passé la journée entière à débriefer avec les uns et les autres, là-dessus y a pas de soucis."

Ensuite, il s'est replacé en avril 2015, on est champion de France à l'issue du match contre Dieppe :    "Tout le monde est dans une euphorie totale et moi franchement, j'ai le sentiment d'être tout seul ! On a porté l'investissement. On a déjà investi beaucoup d'argent, beaucoup trop d'argent à ce moment là ! C'est à dire que les conseils qu'on avait à l'époque nous ont mal conseillé et nous ont fait dépenser plus qu'on aurait dû. A quoi cela servait d'avoir 22 points d'avance ?"

Ces dépenses disproportionnées sont la cause de la première fissure entre les présidents et le staff de l'époque, à savoir FOUZARI, MIANNAY et MEDOT. A noter que la masse salariale de l'époque en CFA2 serait la même que cette année en National, oups !

Le président explique alors, à force de détails, comment les relations se sont rapidement dégradées entre un MIANNAY "mercenaire qui a un rôle important dans le sur-investissement", grand copain d'un FOUZARI "qui refuse le lien hiérarchique de MEDOT" et un MEDOT justement qui menace "Si jamais vous gardez FOUZARI qui est un type avec qui on ne peut pas travailler, je m'en vais !". JC MEDOT aurait ainsi claqué la porte "Il se barre le jour même en emmenant le fichier avec tout le travail de recrutement qui avait été fait l'année dernière. Cela veut dire que tout le travail de "scouting" qui avait été fait, d'aller voir les matchs et tout. Eh bien, on a tout perdu !"

La saison de National est alors préparée par un FOUZARI seul aux manettes et qui recrute sans respecter les consignes qui sont alors de réduire la masse salariale. C'est probablement la goutte d'eau qui fait déborder le vase des DUBOIS : "Là, une grosse partie du recrutement était fait. Le départ de GHEZZOUI est décidé par Farid FOUZARI, DUFOUR une décision de Farid FOUZARI. Puis là, du FOUZARI grand jus, pour ceux qui le connaisse : j'étais en voyage, il recrute quelqu'un. Je lui dis vous ne recrutez pas maintenant. Je rentre en France, il avait recruté ! Vous regarderez dans les archives. Y a un type qu'est rentré, il a pris des photos avec le maillot. Je lui dis, ce type y rentre pas ! On est donc dans une situation de conflit larvé avec l'entraineur dès le début de l'année." 

Les DUBOIS recrutent alors Pierre M'BAPPE sur un schéma d'investissement dans la durée pour le club "on se rend compte que c'est quelqu'un qui est intelligent, qui est loyal, qui est bosseur. Pierre M'BAPPE commence et les mêmes difficultés qu'avaient rencontrées Jean-Claude MEDOT avec Farid FOUZARI se perpétuent : impossible de discuter !"  Bref, le torchon brule et FOUZARI est finalement écarté en novembre, en janvier la signature intervient avec les Saoudiens et JC MEDOT ré-apparaît et fait venir Roger LEMERRE.

Sur ce qui a fait capoter les investissements du Prince : "Il s'était engagé à capitaliser. Ce qui s'est passé, c'est qu'entre temps, il y a un article dans l'Union, le 30 janvier, qui me casse littéralement. On sait aujourd'hui exactement qui a instrumenté l'Ardennais... j'ai un scoop: il y a 10 jours, il y a un investisseur africain qui veut prendre 10% du capital du club. On cherche parce qu'on est toujours sur le même schéma. L'investisseur, il cherche Marc DUBOIS sur GOOGLE et qu'est-ce qu'il trouve : Marc DUBOIS rattrapé par la justice, Marc DUBOIS insolvable ! Alors que je ramène 1,7M€ à la DNCG en juillet, voilà c'est tout !" Grosse amertume du Président là-dessus et une grosse dent contre "L'Ardennais de Reims".

Sur le recrutement de cette année : "On se retrouve en DNCG le 27 ou le 28. Entre temps, JC MEDOT, début juin, démissionne "Je ne m'entends pas avec Pierre M'BAPPE", c'était l'élément invoqué, mais c'était surtout que les investisseurs Saoudiens ne venaient pas. Et on se retrouve avec tout le travail depuis le début de l'année à nouveau perdu, il a fait 6 mois parce qu'il est revenu en janvier quand les saoudiens sont venus et puis est reparti quand on a su que les Saoudiens ne viendraient pas..."

Sur la suite de la saison : "Donc maintenant, il faut trouver des solutions. On a la masse salariale encadrée donc on ne va pas recruter X joueurs aujourd'hui, on ne va pas changer le coach, on va travailler.  On va travailler à ce que les joueurs reviennent, à ce qu'ils inversent une spirale négative. Alors, c'est pas non plus des excuses, mais il y a eu des faits de jeu qui nous ont été très défavorables cette année... On a désormais un conseil qui travaille avec Gilles, il s'appelle Julien FERNANDES, il travaille sur le recrutement et sur la formation. Il a travaillé au club, de 2005 à 2013, avec Christophe POINT. Quoiqu'il arrive aujourd'hui, on n'est pas là pour partir. On sait qu'on a des gens qui sont des adversaires du club mais, moi, cela me surmotive ! On est toujours sur les mêmes fondamentaux. On travaille sur de la formation. On va remettre en place de la formation à Sedan, sans attendre le retour en L2, avant d'envisager de la formation à l'international."

Après ce long récit pendant lequel Marc DUBOIS nous a donné sa vérité avec "ses tripes", les échanges ont véritablement commencés, passionnés, sans complaisances et même parfois dans le contradictoire.
On a ainsi déploré le fait que les meilleurs joueurs n'aient pu être conservés , sauf bien sur, ceux qui pouvaient accéder à la L2 (ROCCHI, VARDIN, GHEZZOUI l'année dernière).  "GHEZZOUI : le coach de l'époque n'en veut pas, ARMAND, il a des prétentions exhorbitantes. ROCCHI, on avait décidé qu'on ne pouvait pas augmenter les joueurs. Aucun des anciens n'était augmenté et ROCCHI a eu une proposition de DUNKERQUE sur laquelle on ne pouvait absolument pas s'aligner.

VARDIN, c'est différent. C'est un quiproquo de sa part. Il a fait une proposition irréelle. Et quand il est revenu on avait signé entre-temps avec WAECHTER."

A aussi été abordé le manque de collectif : Colbert MARLOT se dit conscient des lacunes actuelles dans ce registre et indique faire un maximum de travail avec le ballon pour améliorer ce point au plus vite. Il indique que certains joueurs sont arrivés très "justes" physiquement, et que ce point est aussi travaillé. Il est parfois amené aussi à quand même faire jouer des joueurs encore limite pour accélèrer leur retour en forme.

Concernant le manque d'engagement et/ou de gnaque, le coach indique que sur l'investissement, il ne partageait pas et qu'il n'hésiterait absolument pas à ne pas retenir des joueurs qui ne lui témoigneraient pas d'un engagement sans faille. Il pense plutôt que par manque de confiance ils ont du mal à se lâcher.

Plus rien à perdre, il faut désormais jouer à fond.

La séance s'est terminée par des échanges informels avec les joueurs.

En conclusion cette séance a eu le mérite de permettre de poser beaucoup de questions et que dirigeants et staff y répondent, à priori avec franchise, même si les absents auront eu forcément tord. On aurait quand même aimer passer plus de temps sur le sportif et les solutions pour améliorer le fond de jeu, la confiance et l'efficacité.

Et si, comme l'a lâché Gilles DUBOIS, "Le but premier c'est de communiquer votre énergie, les valeurs de SEDAN et votre passion aux joueurs.", je pense que ces derniers auront senti qu'on était à la fois derrière eux (on le sera toujours) mais qu'on en attendait beaucoup plus. Pour commencer qu'ils mouillent le maillot de la 1ère à la dernière seconde et comme l'a dit un ancien qu'ils sortent sur les genoux à chaque fin de match. A partir de là, on ne pourra plus leur reprocher grand chose et c'est ce comportement et le travail qui feront revenir la gagne !

Allez SEDAN !

 

23/10/2016

Droit de réponse : Olivier MIANNAY nous livre sa vérité ...

Olivier MIANNAY nous a contacté ce jour et nous a demandé un "droit de réponse".

"Je souhaite revenir sur ce qu'on me reproche dans l'ordre chronologique."

Les circonstances de la séparation :

 "D'abord, ils indiquent, lors d'une réunion au mois d'avril vouloir se séparer de moi. Je tiens à dire que c'est mensonger. En fait, ils ne se sont pas séparer de moi. En décembre 2014, on a fait le point à mi-saison. Nous étions largement en tête, les résultats étaient excellents et ils étaient très contents de mes services et ils voulaient me prolonger. Ils m'ont demandé d'attendre le mois de mars et l'arrivée des Saoudiens pour pouvoir discuter d'un contrat, chose que j'ai acceptée avec plaisir. Ils me promettaient la place de directeur sportif à la place de JC MEDOT comme c'était prévu au départ. Au mois de mars, les choses ne se sont pas concrétisées. Je leur ai simplement demandé où cela en était. Ils m'ont dit qu'il y avait du retard avec le Saoudien, qu'il fallait que je patiente, qu'ils étaient contents de moi et qu'il fallait que je reste au club. Entre temps, j'ai été sollicité par d'autres clubs, notamment Boulogne. A ce moment là, je leur ai d'ailleurs dit que j'attendais une offre de contrat de Sedan où je souhaitais rester. Fin avril, je n'avais toujours rien de la part de Sedan. Je leur ai même demandé de me faire 2 propositions : une avec les Saoudiens et une autre sans les Saoudiens, pour pouvoir les mettre à l'aise. Aucune proposition n'arrivant, j'ai pris mon téléphone et j'ai appelé Gilles DUBOIS pour lui indiqué que j'avais une proposition ferme de Boulogne et que je ne pouvais plus les faire attendre. Il m'a demandé de patienter encore une semaine. En mon âme et conscience, j'ai décidé de ne pas patienter car j'ai compris qu'il ne respecterait pas leur engagement et j'ai accepté la proposition de Boulogne, un autre projet, avec des gens qui voulaient vraiment bosser avec moi. "

 

Le surinvestissement ?

"Premièrement, je ne me sens pas concerné puisque je n'avais pas en charge ce point là. Je ne connaissais pas la masse salariale ni la finalisation des contrats qui était réalisée par JC MEDOT. Moi j'effectuais le recrutement. J'ai effectivement choisi les joueurs en concertation avec JC MEDOT et Farid FOUZARI. J'ai fait venir les joueurs au club, par mes connaissances et par mon réseau. J'ai pris les premiers contacts avec les joueurs et les agents et c'est JC MEDOT qui finalisait les dossiers. Déjà, je n'avais aucune connaissance de la masse salariale et du potentiel financier que le club avait engagé. Deuxièmement, le prévisionnel avait été préparé entre JC MEDOT et Gilles DUBOIS et validé par Marc DUBOIS. Je ne connais pas la valeur mais j'ai eu JC MEDOT tout à l'heure et il m'a dit que de mémoire, on ne l'avait même pas atteint. D'ailleurs, on se rappelle que nous avions un encadrement de la masse salariale. On a dépensé ce qu'on nous a donné ! "

 

Les résultats inutiles ?

"Les frères DUBOIS ont vu les choses en grand, en nous faisant miroiter les Saoudiens avec un grand projet et dans ce contexte, il fallait absolument monter. C'était l'objectif prioritaire et je rappelle que la seule défaite qu'on a eue, on a eu une réunion de crise. Dire maintenant que finir avec 22 points d'avance, c'était inutile, j'ai du mal à comprendre pourquoi on nous a fait une réunion de crise à la seule défaite qu'on a pu avoir, en Coupe de France en décembre contre PAGNY. Il faut savoir qu'on n'avait pas le droit de perdre. L'année précédente, quand on a fini 2ème derrière CROIX, ils ont demandé à Farid FOUZARI des explications. On ne peut pas me dire qu'ils ne voulaient pas caracoler en tête du championnat. "

Ce qui s'est passé ?

" En fait, les Frères DUBOIS ont tellement cru que les Saoudiens allaient mettre la main à la pâte qu'ils ont pris des engagements financiers avec tout le monde et qu'au final, ils se sont retrouvés plantés par les Saoudiens et qu'ils ont du mal à assumer le fait de s'être fait planter. Cela s'arrête là et cela les mine de mettre l'argent de leur poche. Tout seuls ils ne peuvent pas avoir les mêmes ambitions pour le club et il faut bien qu'ils trouvent des fautifs ..."

Olivier MIANNAY : un mercenaire ?

"Si les Frères DUBOIS avaient tenu leur parole, je serais encore à SEDAN aujourd'hui ! C'est clair, net et précis. Après, j'ai eu des opportunités qui étaient des évolutions dans mon métier. J'ai eu la chance de connaître une montée de  CFA2 en CFA, de CFA en NATIONAL, de NATIONAL en Ligue 2 et de Ligue 2 en Ligue1. Cela fait plus de 10 ans que je travaille. J'ai des résultats, ce n'est pas moi que le dis, ce sont des choses qui se sont passées, qui se sont écrites. Je ne les ai pas inventés. J'ai la chance d'avoir eu souvent des offres de clubs. J'ai été beaucoup sollicité et j'ai eu l'opportunité de passer de  Directeur Sportif d'un club comme BOULOGNE, qui est un super club à Directeur Général d'un club professionnel, CRETEIL, qui descend de Ligue 2, avec des ambitions et qui plus est dans ma région d'origine, PARIS. J'ai saisi l'opportunité, c'était pas du tout prévu. C'est une évolution de carrière."

Olivier MIANNAY : mauvaise influence sur le vestiaire ?

" Ensuite, on me reproche avec F FOUZARI et JC MEDOT d'avoir déstabilisé le vestiaire. Moi, à ce moment là, je m'occupais de BOULOGNE, je n'ai rien déstabilisé du tout. Je n'avais personne au téléphone, je me suis toujours refusé à le faire. J'avais des relations très cordiales avec des gars  comme Rudy CAMACHO, avec des joueurs que j'avais fait venir et avec lesquels nous avions passé une année extraordinaire. Faut pas l'oublier cela : humainement, cela a été une année extraordinaire entre les uns et les autres. C'est vrai qu'à l'heure actuelle, je suis encore en contact avec pas mal de joueurs que j'ai fait venir, Mehdi GUEZZOUI, Lilian LAPLACE-PALETTE qu'ils ont cité. Quand ils accusent LAPLACE-PALETTE d'être content d'avoir perdu parce que c'était moi en face, c'est ce que je comprend entre les lignes, c'est quand même incroyable car sur ce match là, c'est LAPLACE-PALETTE lui même qui ouvre le score et on est mené 0-1 avant de revenir et de gagner 2-1. C'est fou de reprocher au buteur de sortir du terrain avec le sourire ou de sous-entendre qu'il était content d'avoir perdu !"

Les départs de DUFOUR et Medhi GUEZZOUI ?

"DUFOUR, c'est vrai qu'on ne souhaitait pas le conserver. On avait pris la décision avec Farid. Il n'y a aucun problème. En revanche, Medhi GUEZZOUI, c'est pas la même chose du tout. Ce sont les dirigeants qui ont imposé à Farid FOUZARI de se séparer de lui parce que, à ce moment là, ils comptaient faire des montages "Pôle Emploi" pour que les joueurs aient des salaires qui tiennent la route et que GUEZZOUI n'avait plus de droit à Pôle Emploi" et donc, qu'il ne pouvait pas bénéficier du montage. Il ne pouvait donc pas avoir un salaire à la hauteur de ce que lui voulait. Comme ils ne pouvaient pas intégralement le payer, ils sont dit à Farid de ne pas le garder. Dans notre projection initiale, on voulait le garder, c'est un super joueur !"

Un message au supporters ?

"Je suis vraiment déçu de tout cela. Moi, je n'avais pas fait de bruit. Malgré ce qui se passe, je souhaite vraiment le meilleur pour eux et pour le club, que SEDAN qui est important dans le patrimoine foot français se sauve et reconnaisse le niveau professionnel !"

25/10/2016

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